Matières premières à base de carbone renouvelable : construire une industrie chimique zéro net en 2050
Le CCU et le recyclage comme pierre angulaire des matières premières de l'industrie chimique en 2050
nova-Institut
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Le rapport, qui vient d'être publié, évalue les études disponibles présentant des visions et des scénarios d'une consommation nette zéro en 2050 pour les produits chimiques ou les plastiques, en mettant l'accent sur la croissance globale et les parts de carbone renouvelable. Après un contrôle rigoureux de la qualité des rapports disponibles, 15 études comportant un total de 24 scénarios ont été évaluées en ce qui concerne les contributions relatives des matières premières non fossiles et des voies d'accès prévues pour 2050.
Principales conclusions
Projections de croissance de l'industrie
La majorité des scénarios mondiaux prévoient une croissance continue de la production de l'industrie chimique. Le taux de croissance annuel moyen de la demande mondiale de matières premières pour l'industrie chimique ou plastique devrait être de 2,9 % (fourchette de 2 % à 4 %). Cela indique un léger ralentissement par rapport au taux de croissance annuel composé (TCAC) de 3-4 % observé au cours des dernières décennies. Les études divergent sur la mesure dans laquelle cette croissance sera compensée par des gains d'efficacité tout au long de la chaîne de valeur. Dans l'ensemble, cela se traduit par une multiplication par 2,4 environ de la demande mondiale de matières premières de l'industrie chimique d'ici à 2050 par rapport aux niveaux de 2020.
Il convient de noter que les schémas de croissance présentent des différences géographiques importantes :
- La majeure partie de la croissance devrait avoir lieu en dehors de l'Europe,
- Les volumes de matières premières en Europe devraient rester stables jusqu'en 2050.
Parts de carbone renouvelable
L'analyse révèle une nette tendance à la défossilisation. Tous les scénarios incluent la biomasse et le recyclage comme alternatives possibles pour remplacer le carbone fossile, tandis que deux tiers d'entre eux incluent également le captage et le stockage du carbone (CCU). Une défossilisation complète est envisagée dans 10 des 24 scénarios. Les autres études prévoient une part résiduelle de matières premières à base de carbone fossile et, dans ce cas, combinent ces processus avec le captage et le stockage du carbone (CCS).
Pour l'ensemble du secteur chimique, la part moyenne des matières premières de 16 scénarios répartis dans 9 rapports est de 22 % pour la biomasse, 33 % pour le CCU, 20 % pour le recyclage et 24 % pour les combustibles fossiles et le CSC (voir figure 1).
Pour le secteur des plastiques, 10 scénarios répartis dans 7 rapports prévoient des parts de : 21 % de biomasse, 17 % de CCU, 42 % de recyclage et 19 % de combustibles fossiles et de CSC (voir figure 2). Il n'est pas surprenant que le taux de recyclage des plastiques soit plus de deux fois supérieur à celui du secteur chimique dans son ensemble. Les plastiques sont plus faciles à recycler et à maintenir en circulation que d'autres produits chimiques.
Implications pour l'avenir
Malgré les différences dans les approches de modélisation, les hypothèses et le champ d'application, les résultats des études s'accordent sur une vision commune : dans un avenir à consommation nette zéro, les matières premières de l'industrie chimique s'éloignent considérablement des matières premières fossiles. La biomasse, le CCU et le recyclage sont systématiquement identifiés comme les piliers de cette transition et au-delà, les matières premières recyclées devant devenir la principale source de carbone pour la production de matières plastiques (voir les figures 1 et 2).
Bien que des incertitudes subsistent quant au volume du recyclage chimique en raison du faible niveau actuel de préparation technologique, les résultats montrent clairement que la maximisation de la récupération et de la circularité du carbone ne peut être obtenue qu'en incluant et en développant le recyclage chimique.
Ce rapport fournit des informations précieuses aux dirigeants de l'industrie, aux décideurs politiques et aux chercheurs qui œuvrent en faveur d'un avenir sans émissions nettes dans le secteur de la chimie. Il souligne le besoin urgent de poursuivre l'innovation et l'investissement dans les technologies du carbone renouvelable afin d'atteindre les objectifs ambitieux fixés pour 2050.
Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.