Les plastifiants nuisent au fonctionnement normal du cerveau chez les vertébrés
"Il s'agit d'un facteur qui doit être pris en compte dans les futures évaluations des risques liés à ces substances"
Pour leurs recherches, Benedikt Maric, le professeur Stefan Schuster et le docteur Peter Machnik, du département de physiologie animale de l'université de Bayreuth, ont exposé pendant un mois des poissons rouges à une concentration de plastifiants adaptée à l'environnement. Ils ont ensuite étudié les effets du DEHP et du DINP sur le cerveau en examinant le neurone de Mauthner, la plus grande cellule nerveuse du cerveau postérieur du poisson. Le neurone de Mauthner est accessible pour de telles mesures et reçoit des données de divers systèmes sensoriels, ce qui en fait un modèle approprié pour l'étude.
"La façon dont les humains entrent en contact avec les plastifiants est bien sûr différente de celle des poissons que nous avons étudiés, qui nageaient dans de l'eau à laquelle des plastifiants avaient été ajoutés. Néanmoins, les résultats de notre étude sont alarmants et, avec une certaine prudence, peuvent également être appliqués à l'homme. Les fonctions cérébrales de base, comme la manière dont les cellules nerveuses traitent et transmettent l'information, ainsi que la transmission de l'information d'une cellule nerveuse à l'autre, sont comparables chez les poissons et les humains. C'est là que nous observons les effets de l'exposition aux plastifiants", explique le Dr Peter Machnik.
Les mesures effectuées sur les neurones de Mauthner des poissons ont montré que le DEHP et le DINP réduisaient tous deux la vitesse de conduction de la cellule nerveuse de 20 %. Une réduction de la vitesse de conduction pourrait avoir des effets négatifs sur d'autres cellules nerveuses et nuire au fonctionnement normal du cerveau. En outre, les chercheurs ont observé divers effets négatifs sur les connexions entre les cellules nerveuses - les synapses - et donc sur la transmission des signaux d'une cellule nerveuse à l'autre. Ils ont également trouvé des preuves que les deux plastifiants altèrent la perception visuelle des poissons.
"Notre étude révèle une sensibilité jusqu'ici ignorée de diverses fonctions cérébrales importantes aux phtalates. C'est un facteur qui doit être pris en compte dans les futures évaluations des risques de ces substances", déclare Machnik.
Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.
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