La magie noire au service d'une chimie plus verte

Markus Antonietti reçoit le prix Arkema de l'Académie française des sciences

21.10.2024
© MPICI

Photo d'une "médaille d'or" en carbone dont les électrons jouent le rôle de l'or. La pièce est environ 100 fois plus légère que l'or et 10 000 fois moins chère.

Le prestigieux prix de 25 000 euros récompense les recherches novatrices du professeur Markus Antonietti dans le domaine de la catalyse au carbone. Il développe des matériaux aux propriétés adaptées pour une synthèse chimique plus durable : les matériaux à base de carbone sont abondants dans la nature, consomment moins d'énergie que les catalyseurs métalliques et peuvent être réutilisés. Cette même Académie a accueilli Antoine Lavoisier, le "père de la chimie moderne", qui s'est lui aussi émerveillé de la polyvalence du carbone.

L'Académie des sciences de France est fière de promouvoir les progrès de la science depuis 1666, date à laquelle elle a été fondée par le Roi-Soleil, reflétant ainsi le patronage suggéré par son surnom. Aujourd'hui, cette tradition se poursuit et l'Académie honore des chercheurs exceptionnels dans une variété de disciplines. Parmi les lauréats de 2024, le chimiste Markus Antonietti a reçu le prestigieux prix Arkema, doté de 25 000 euros, pour ses contributions aux réactions de transformation durable par carbocatalyse.

En bref, la carbocatalyse développe des matériaux à base de carbone pour rendre les réactions chimiques plus rapides, plus rentables et plus précisément réglables. Elle peut être considérée comme une version archaïque des enzymes, fabriquée à partir de molécules biologiques, mais sans la biologie : "C'est ce que j'aime appeler la magie noire de la carbocatalyse", explique le professeur Markus Antonietti, directeur du département de chimie colloïdale au MPICI depuis 1993. Les poudres de carbone noir peuvent remplacer, par exemple, des métaux rares comme le platine et l'iridium dans la catalyse. Produits à très faible coût à partir de ressources renouvelables, les carbones contribuent sans aucun doute à une chimie plus verte en s'appuyant sur des ressources plus durables, et les réactions qu'ils soutiennent consomment moins d'énergie. Par exemple, ses recherches simplifient la production d'hydrogène et d'oxygène à partir de l'eau et la conversion du CO2 en plusieurs molécules utiles en utilisant uniquement de l'eau et de l'électricité.

Derrière ce qui semble être de la magie noire avec un horizon vert, il y a toute une vie de dévouement, d'échanges intellectuels incessants et de créativité. C'est ce que l'Académie reconnaît aujourd'hui avec Antonietti, qui suit les traces de nombreux scientifiques illustres.

Le bâtiment où le prix est décerné a survécu à au moins deux révolutions : celle qui a commencé avec la prise de la Bastille en 1789, et celle déclenchée par le Traité élémentaire de chimie d'Antoine Lavoisier, publié la même année. Lavoisier, membre de l'Académie, a redéfini la chimie par sa rigueur expérimentale et sa vive curiosité. Il a osé un jour brûler des diamants pour prouver qu'ils étaient faits de carbone.

Plus de 200 ans plus tard, Antonietti perpétue cet esprit en utilisant l'un des éléments les plus courants de la nature pour façonner les réactions chimiques de demain.

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