La lumière et le nickel simplifient les réactions chimiques
Des chercheurs développent une méthode de planification fiable des synthèses
Prof. Dr. Burkhard König
Les chercheurs de l'université de Ratisbonne, en collaboration avec l'institut Zelinisky de Moscou, ont trouvé une solution à ce problème en adoptant une approche totalement différente : les paramètres de réaction ont été réduits au minimum et seuls les deux partenaires de réaction à lier sont combinés avec un simple sel de nickel et un colorant organique sous l'effet de la lumière visible. Aucun ligand ou additif traditionnel n'est ajouté pour contraindre le catalyseur de nickel (c'est-à-dire qu'ils fournissent des canaux multiples pour la réactivité catalytique), comme c'est le cas dans la plupart des méthodes conventionnelles. Dans les conditions de réaction, un mélange dynamique de nombreux complexes métalliques se forme, dont l'état électronique est ajusté par le photocatalyseur et l'énergie lumineuse absorbée, de telle sorte que les réactions catalytiques commencent. Le principe est comparable à un tour de jonglerie : le photocatalyseur et l'énergie lumineuse amènent à plusieurs reprises les complexes métalliques dans la forme catalytiquement active, comme on lance des balles en l'air en jonglant. Comme l'énergie lumineuse n'est nécessaire que pour activer les catalyseurs et que ceux-ci sont très réactifs sans stabilisation, il est possible d'obtenir des réactions rapides et efficaces sur le plan énergétique. Les catalyseurs qui perdent leur activité (dans l'image de la jonglerie, il s'agit de balles tombées) sont continuellement réparés par l'énergie lumineuse, de sorte que seules des quantités extrêmement faibles du métal catalyseur, le nickel, sont nécessaires. Les résultats de ces années de recherche ont été publiés dans la revue scientifique "Nature".
Il a été possible d'identifier les conditions de réaction pour toutes les classes de molécules, ce qui permet désormais de planifier les synthèses de manière fiable. Le nouveau principe de réaction est appelé catalyse homogène dynamique adaptative, ou AD-HoC en abrégé, et apporte une contribution importante au développement de réactions chimiques efficaces et économes en énergie, et donc plus durables.
Le projet est en cours depuis environ trois ans. Au cours de cette période, de nombreuses expériences ont été menées pour développer et confirmer la découverte centrale. La classification systématique des réactifs a constitué une percée et une méthode analytique particulière des collaborateurs russes, la spectrométrie de masse in situ, a permis de comprendre la nature dynamique des systèmes catalytiques. Dans les travaux futurs, le concept sera étendu à d'autres ions métalliques tels que le cuivre, le cobalt ou le fer, et à d'autres types de réactions, telles que l'activation des liaisons carbone-hydrogène. En outre, les chercheurs pensent que la prévisibilité des conditions de réaction ainsi que la simplicité et l'efficacité de cette méthode permettront de l'utiliser dans l'industrie, soit pour la synthèse d'ingrédients pharmaceutiques actifs (API), qui nécessite normalement une série d'étapes d'optimisation qui prennent du temps, soit pour la fonctionnalisation de biomolécules, soit pour des transformations synthétiques à haut rendement énergétique à grande échelle.
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