La numérisation a le pouvoir de transformer l'industrie chimique européenne
Un nouveau rapport propose un plan d'action pour surmonter les goulets d'étranglement et exploiter pleinement le potentiel de la numérisation dans l'industrie chimique
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L'étude intitulée "Digital Technologies for Sustainability in the European Chemical Industry" (Technologies numériques pour la durabilité dans l'industrie chimique européenne), est la toute première tentative de décrire comment ces technologies sont utilisées dans le secteur chimique et comment elles peuvent être mises à l'échelle pour rendre les processus et les produits de l'industrie chimique plus durables .
Daniel Witthaut, directeur exécutif de l'innovation au Cefic, souligne que si l'industrie chimique de l'UE a déjà mis en œuvre la numérisation dans diverses applications, il reste encore beaucoup à faire : "La numérisation dans l'industrie chimique n'est pas une nouveauté, de nombreux acteurs appliquant déjà les technologies numériques dans leurs domaines. Cependant, il existe d'énormes possibilités pour l'industrie d'atteindre plus rapidement ses objectifs de durabilité grâce à l'application des dernières technologies numériques - un voyage qui ne fait que commencer pour la plupart des acteurs. C'est là que nous devons travailler plus étroitement avec les institutions européennes pour éliminer les goulets d'étranglement existants, améliorer le partage des données et créer une plus grande réserve de talents locaux pour mettre en œuvre toutes ces nouvelles technologies".
Selon l'étude, les technologies numériques peuvent apporter la plus grande contribution dans cinq domaines prioritaires, tant dans les grandes que dans les petites entreprises de l'UE :
- la conception des processus et la production pour les objectifs de climat et de circularité,
- l'évaluation de la durabilité,
- la circularité des matériaux et des produits chimiques grâce au suivi et à la traçabilité,
- la conception de produits durables, et
- une logistique et une distribution sûres et efficaces.
Michaël Kolk, associé directeur d'ADL, ajoute : "Les entreprises chimiques européennes ne se contentent pas de travailler sur leurs propres objectifs de développement durable, elles fournissent également des solutions qui permettent à de nombreuses industries en aval d'atteindre les leurs. Le tableau est complexe, mais nous pensons que la collaboration via une plus grande numérisation est la voie à suivre."
Défis liés à la mise en œuvre de la technologie numérique dans l'industrie chimique de l'UE
Le rapport met également en évidence un certain nombre de défis à relever pour exploiter pleinement le potentiel des technologies numériques. Il s'agit notamment de défis technologiques tels que la disponibilité des données, l'interopérabilité, la normalisation et la cybersécurité, ainsi que la réticence des entreprises à partager des données, les coûts financiers, les questions organisationnelles et la pénurie de compétences numériques au sein de la main-d'œuvre. Une plus grande collaboration entre les institutions de l'UE et l'industrie chimique sera nécessaire pour éliminer certains de ces goulets d'étranglement.
Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.