Un nouveau bioplastique à base d'amidon pourrait reléguer les pailles en papier détrempées au passé

08.03.2023 - Etats-Unis

Dans le cadre de la lutte contre la pollution, plusieurs régions des États-Unis ont interdit l'utilisation de pailles en plastique. Il existe des matériaux de substitution, mais la plupart des options sont soit trop chères pour être mises à l'échelle, soit trop molles dans les boissons, soit de mauvais goût. Mais aujourd'hui, une équipe dont les travaux sont publiés dans ACS Omega a mis au point un nouveau type de film bioplastique à partir de matériaux entièrement naturels et dégradables, qui peut être enroulé dans une paille qui ne se détrempe pas et qui est plus résistante que le plastique.

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Dans le cadre des efforts déployés pour réduire les déchets plastiques, de nombreux chercheurs et entreprises se sont tournés vers des alternatives au plastique pour fabriquer des pailles conformes aux nouvelles lois et réglementations. Mais jusqu'à présent, la plupart des options finissent par se décomposer dans une boisson, comme les pailles en papier, ou nécessitent des étapes et de l'énergie supplémentaires pour être fabriquées, comme les pailles en métal ou en canne à sucre. Mais certains biopolymères, comme l'amidon et la lignine, sont facilement disponibles en tant que sous-produits d'autres processus industriels et pourraient servir d'ingrédients bioplastiques bon marché. La résistance naturelle de la lignine pourrait aider à surmonter la fragilité de l'amidon, en particulier lorsqu'elle est associée à un réticulant d'origine biologique, tel que l'acide citrique. Dickens Agumba, Duc Hoa Pham et Jaehwan Kim ont donc voulu voir si ces matériaux pouvaient être combinés en un film plastique résistant, stable dans l'eau, mais qui se décomposerait quand on n'en aurait plus besoin.

Pour créer les pailles, les chercheurs ont mélangé de la lignine avec de l'amidon de pomme de terre ou de l'alcool polyvinylique - un matériau bioplastique plus traditionnel - puis ont ajouté de l'acide citrique. Ils ont étalé la pâte en une fine couche, l'ont roulée en cylindre et l'ont durcie à plus de 350 F. Le bioplastique s'est naturellement autocollé au niveau de la couture, mais le traitement thermique l'a fixé et l'a rendu encore plus solide. Lors des tests, les cylindres étaient plus résistants que ceux en polypropylène, tout en restant flexibles. Après deux mois passés à l'extérieur, les pailles en plastique sont restées inchangées, tandis que les pailles de l'équipe se sont dégradées de manière significative. Le film bioplastique offrait également une protection contre les UV, ce qui pourrait être utile pour d'autres applications, comme le revêtement des fenêtres des serres. Selon les chercheurs, ce matériau pourrait non seulement réduire la quantité de déchets plastiques dans l'environnement, mais aussi être utilisé pour créer d'autres produits bioplastiques plus durables à partir de matériaux autrement gaspillés.

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