Projet PlasCO₂ : Un gaz à effet de serre transformé en matière première
Un procédé innovant pourrait réduire considérablement les besoins en énergie pour la production d'importants produits chimiques
Evonik
Le consortium du projet, qui est coordonné par Evonik, est composé de quatre partenaires. Il réunit ainsi toutes les compétences, de la recherche sur la catalyse et le plasma à l'ingénierie des installations. Outre Evonik, l'Institut Leibniz de catalyse (LIKAT), l'Institut Leibniz de recherche sur les plasmas (INP) et Rafflenbeul Anlagen Bau GmbH sont également impliqués.
"Si nous parvenons à produire du dioxyde de carbone en tant que matière première, nous ne contribuerons pas seulement à réduire notre empreinte carbone, mais nous ouvrirons également un tout nouveau monde de la chimie", déclare le professeur Robert Franke, responsable de la recherche sur l'hydroformylation chez Evonik Performance Intermediates et coordinateur du projet PlasCO2.
La durabilité est un élément clé de l'entreprise : La conversion du dioxyde de carbone en monoxyde de carbone avec de l'hydrogène est au cœur du projet. Les plasmas à basse température doivent être utilisés comme une nouvelle source d'énergie, qui nécessite peu d'énergie et active donc le carbone inerte de manière particulièrement efficace. Pour générer ces plasmas, le groupe de recherche veut développer un nouveau type de réacteur, qui peut être exploité avec des sources d'énergie renouvelables. Par la suite, ceux-ci devraient être largement déployés et commercialisables. Le gaz de synthèse ainsi généré peut être utilisé pour la production de composés organiques dans la chimie du C4. Ceux-ci peuvent à leur tour être utilisés pour produire des plastifiants ou des spécialités pétrochimiques, par exemple.
Evonik commencera par la recherche fondamentale, en réalisant d'abord des évaluations de l'éco-efficacité et de la viabilité économique ainsi que des calculs de chimie quantique. Les réacteurs à plasma utilisés ont jusqu'à présent servi à l'épuration des gaz d'échappement. Evonik continue à travailler à leur développement afin de pouvoir construire, probablement après environ quatre ans, une usine pilote qui crée le plasma avec des ressources renouvelables.
"Pour mener à bien ces projets de recherche fondamentale orientée vers les applications, Evonik a absolument besoin de l'expertise de ses partenaires des instituts de recherche et d'autres entreprises", explique le Dr Marc Oliver Kristen, chef de projet de PlasCO2. "Le financement du BMBF est également essentiel pour nous permettre de poursuivre ces approches très innovantes."
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