Lutte contre la pollution chimique de l'eau : purification par les algues

Les restes fossiles de diatomées peuvent éliminer efficacement les contaminants de l'eau après avoir été modifiés chimiquement

28.01.2025
UDE/Bank Beszteri

La collection d'algues de l'université de Duisbourg-Essen

Les masses d'eau européennes sont en mauvais état : plus de la moitié d'entre elles sont fortement polluées par des produits chimiques. Cela n'a rien d'étonnant : chaque jour, l'industrie et l'agriculture européennes utilisent jusqu'à 70 000 produits chimiques différents. Des chercheurs de l'université de Duisbourg-Essen ont mis au point une nouvelle méthode pour purifier l'eau polluée. Leur récente étude démontre que les restes fossiles de diatomées (un type d'algues) peuvent éliminer efficacement les contaminants de l'eau après avoir été modifiés chimiquement.

Les chercheurs ont identifié plus de 500 produits chimiques dans les rivières européennes, provenant de sources industrielles et agricoles, qui menacent les habitats aquatiques. L'équipe dirigée par le Dr Anzhela Galstyan, jeune professeur, a pour objectif d'éliminer ces produits chimiques à l'aide d'algues. "Les diatomées sont des organismes unicellulaires microscopiques qui vivent dans l'eau et possèdent une paroi cellulaire faite de silice (dioxyde de silicium). Grâce à sa structure poreuse, elle peut absorber une grande variété de polluants", explique M. Galstyan.

Dans leur étude, les chercheurs ont testé les coquilles de diatomées sur deux polluants exemplaires que l'on trouve couramment dans les rivières et les eaux souterraines en raison de l'industrie textile : le bleu de méthylène et l'orange de méthyle. Pour améliorer la capacité d'adsorption, la terre de diatomée a été modifiée chimiquement en ajoutant des groupes fonctionnels spécifiques à sa surface. "Cela pourrait facilement être mis en œuvre à l'échelle industrielle", souligne le jeune professeur de nanomatériaux dans les systèmes aquatiques.

La terre de diatomée a été testée en laboratoire dans diverses conditions, telles que différentes concentrations de sel et différents niveaux de pH. Les résultats sont prometteurs : quelles que soient les conditions, le matériau a toujours éliminé efficacement les polluants. À titre de comparaison, les chercheurs ont évalué la silice, un matériau déjà utilisé pour la purification de l'eau. La terre de diatomées s'est avérée nettement plus performante : en l'espace d'une heure, jusqu'à 100 % du bleu de méthylène a été éliminé, alors que la silice n'a éliminé que 88 % du colorant dans le même laps de temps. En ce qui concerne le méthyle orange, la silice et la terre de diatomées ont toutes deux absorbé environ 70 % du polluant.

"Nous considérons la terre de diatomées comme une solution écologique et rentable pour le traitement de l'eau", conclut M. Galstyan. L'avantage significatif est que les algues sont une ressource renouvelable et qu'elles peuvent être cultivées avec un minimum d'énergie, contrairement au charbon actif, le matériau filtrant couramment utilisé.

Les chercheurs étudient à présent la possibilité d'utiliser la terre de diatomée dans les membranes de purification de l'eau. Grâce à la plus grande collection d'algues au monde, hébergée à l'université de Duisbourg-Essen, les conditions sont idéales pour développer cette technologie respectueuse de l'environnement.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

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