"Observer la matière active, c'est comme jouer à l'ordinateur sous un microscope"

Juliane Simmchen reçoit le prix Mario Markus pour les sciences ludiques

17.01.2024

Juliane Simmchen, de l'université de Strathclyde, Glasgow, Royaume-Uni, et de l'université technique de Dresde, a reçu le prix Mario Markus pour les sciences ludiques, décerné par la Société allemande de chimie (GDCh). Elle a reçu le prix pour une publication dans laquelle elle a étudié le comportement biomimétique de la matière active produite artificiellement. Le prix, doté de 10 000 euros, récompense des travaux scientifiques dans le domaine des sciences naturelles qui se caractérisent par leur caractère ludique. La lauréate a convaincu le comité de sélection par son approche ludique d'un sujet complexe afin d'en tirer des enseignements passionnants. La cérémonie de remise du prix aura lieu le 30 janvier dans le cadre d'un événement public organisé dans les locaux de la Physical Society à Francfort-sur-le-Main.

Juliane Simmchen

Juliane Simmchen

"C'est un peu comme jouer à l'ordinateur en laboratoire, mais en plus cool" : c'est ainsi que Juliane Simmchen décrit son travail. Elle étudie comment les microparticules peuvent être déplacées de manière spécifique dans les liquides. Alors que l'on peut glisser dans l'eau par des mouvements ciblés en nageant, les microparticules doivent être alimentées en énergie en permanence et équipées d'un "moteur" pour pouvoir se déplacer dans les liquides.

Dans cette publication primée, Mme Simmchen a étudié un phénomène particulier : les micro-nageurs entièrement artificiels, magnétiques et photocatalytiques qu'elle a produits ont traversé une ligne lumineuse et ont ensuite changé de direction sans aucun stimulus supplémentaire. Pour comprendre pourquoi les micro-nageurs "reviennent vers la lumière", elle a examiné différentes influences. La chercheuse a constaté que ni le champ magnétique ni la teneur en peroxyde d'hydrogène n'avaient d'effets significatifs. La taille des particules est déterminante. Ces résultats montrent comment des effets physiques simples peuvent conduire à un comportement complexe mais stable, similaire aux mécanismes naturels.

Juliane Simmchen, née en 1986, a étudié la chimie à l'université technique de Dresde. Après avoir obtenu un diplôme en chimie analytique en 2010, elle a terminé son doctorat en science des matériaux en 2014 à l'Institut catalan de nanoscience et de nanotechnologie (ICN2) de l'Université autonome de Barcelone, en Espagne. Après des séjours au MPI for Intelligent Systems, à Stuttgart, et au Centro Brasileiro de Pesquisas Físicas, à Rio de Janeiro, au Brésil, elle est retournée à l'Université technique de Dresde en 2016 en tant qu'assistante de recherche. Depuis 2016, elle est boursière Freigeist sur le thème "Light driven microswimmers". Depuis 2022, elle enseigne également à l'université de Strathclyde, à Glasgow, au Royaume-Uni. En 2022, le GDCh a décerné à Simmchen le Carl-Duisberg Memorial Award pour ses recherches.

Le prix Mario Markus pour les sciences ludiques, doté de 10 000 euros, est décerné par le professeur Dr. Mario Markus, Dortmund, qui s'est consacré aux sciences ludiques et a inventé ce terme. Alors qu'aujourd'hui les projets de recherche sont de plus en plus axés sur l'applicabilité pratique, un regard sur le passé montre que, depuis l'Antiquité, nous avons toujours acquis de nouvelles connaissances par le jeu et la simple curiosité.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

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