Solution durable pour l'eau potable
Olivier Gröninger améliore l'approvisionnement en eau potable des populations rurales d'Amérique du Sud grâce à son projet Openversum.
Gian Marco Castelberg / ETH Zürich
Encensé par des jurys d'experts
Le projet de Gröninger est basé sur le vaste savoir-faire en matière de membranes filtrantes accumulé par le groupe du professeur Stark, dans lequel Gröninger a passé les dernières années à préparer sa thèse de doctorat. L'objectif de sa thèse était de trouver une application des membranes filtrantes pour l'eau qui soit réalisable dans les pays en développement.
Son projet, appelé Openversum, a déjà attiré beaucoup d'attention et a été récompensé par des jurys d'experts. Il figurait parmi les six finalistes du prix Hult de cette année, un prix international prestigieux et très bien doté, décerné notamment par la Clinton Global Initiative et la Fondation des Nations unies. Au printemps, le projet a également remporté le Community Award, qui fait partie du Prix suisse Jeunesse et Avenir lancé par la Direction du développement et de la coopération (DDC) et le Secrétariat d'État à l'économie (SECO).
Gröninger reste cependant modeste : "La conception du filtre en soi n'a rien de sorcier". Le grand défi, dit-il, consiste à trouver une solution durable qui permettra à ces familles d'être approvisionnées en eau potable pendant de nombreuses années.
M. Gröninger évoque des cas regrettables où des ONG ont fourni gratuitement des filtres à eau aux ménages, puis se sont retirées du marché. Cela signifiait qu'aucun expert n'était disponible pour changer ou réparer les filtres un an plus tard.
C'est pourquoi Gröninger et son équipe d'Openversum adoptent une approche différente. Ils travaillent avec de petits entrepreneurs locaux et les forment à la fabrication de filtres à partir de zéro. La mise en place d'une chaîne d'approvisionnement fonctionnelle pour la fourniture des différents composants fait également partie du processus. Ces entrepreneurs locaux vendent ensuite les filtres aux familles et se chargent de leur entretien à long terme. "Dès le départ, nous savions que nous ne voulions pas nous contenter de développer un produit pour ensuite l'exporter. Nous cherchions à exporter les connaissances", explique M. Gröninger.
Un autre défi consistait à gagner la confiance de la population locale. Selon lui, il a été utile de travailler avec une ONG basée en Équateur, que les gens connaissaient bien. Cette organisation a délivré des bons aux familles afin qu'elles puissent obtenir les filtres à eau à un prix réduit.
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